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Cross docking : définition & fonctionnement

Cross docking : définition & fonctionnement

Le cross-docking est un système que désormais de nombreuses entreprises utilisent pour être plus efficaces et économiser en logistique. La réussite de ce mode de travail est basée sur l’organisation, car tout doit être coordonné. Dans un contexte où le monde tourne à grande vitesse, il répond exactement aux demandes évolutives des professionnels.

Définition du cross-docking

Le cross-docking est une technique qui révolutionne le système classique de l’acheminement et de l’approvisionnement de marchandises. Les produits partent des fabriques pour être livrés directement aux consommateurs ou aux détaillants. Le transfert des biens se réalise dans une plateforme dédiée spécialement à cet effet. Les marchandises sont transmises directement d’un camion à un autre au sein de ce quai de réception. Dans ce circuit, les parties d’entreposages et de stockage sont éliminées. Les opérations doivent être bien synchronisées pour éviter les attentes et les pertes de temps inutiles. Toutes les parties prenantes, telles que les clients finaux, les transporteurs, les entrepositaires et les fournisseurs doivent se concorder.
 Lorsque le procédé mis en place est bien fignolé, il permet aux entreprises de bénéficier de plusieurs avantages.

Comment fonctionne le cross-docking ?

Le mode de fonctionnement de la livraison par flux direct ou du cross-docking n’a rien de bien compliquer, du moment où la procédure est bien détaillée et suivie par les différents acteurs. D’une manière générale, les entités qui participent à cette chaîne de logistique simplifiée passent par les étapes qui suivent : 

  1. l’établissement du planning de livraison par les fournisseurs ou les fabricants ;
  2. le chargement dans le camion ;
  3. le transport vers la plateforme ou le quai de transfert ;
  4. la réception des produits par les clients au lieu de déchargement ;
  5. la vérification de conformité de la commande et le contrôle de qualité ;
  6. l’enregistrement des articles livrés sur place ;
  7. le reconditionnement, la préparation des colis et l’envoi aux destinations finales.

Normalement, le temps de passage des marchandises dans la plateforme ne dépasse pas les 24 heures. Tous les types d’articles peuvent être acheminés via le cross-docking, surtout les produits périssables ou fragiles.

Les types de cross-docking

Les entreprises qui envisagent d’utiliser la méthode de cross-docking ont le choix entre les types qui suivent.

La livraison par flux direct classique

Ce type est le plus simple à mettre en place puisque les manipulations sont restreintes à la réception et à l’envoi. Ce système appelé aussi cross-docking pré-distribué consiste juste à s’occuper des marchandises obtenues, puis à les charger pour l’expédition. Il est plutôt adapté aux entrepôts de transport et logistiques.

Le mode consolidé ou indirect

Le cross-docking consolidé ou indirect associe la préparation des livraisons aux actions classiques de réception et d’envoi. Les produits sont adaptés aux commandes des clients. Pour ce faire, ils sont enlevés des palettes pour être conditionnés et classés de nouveau. Ces manipulations visent surtout à les rendre conformes aux demandes des destinataires finaux.

Le cross docking mixte ou hybride

Le principe est fondé sur l’utilisation des deux types cités précédemment. Dans ce cas, des produits en stock sont aussi associés aux marchandises nouvellement commandées. Le traitement s’effectue sur la plateforme, mais certains articles sont pris des entrepôts, tandis que d’autres sont déplacés sur ce site pour être emmagasinés.

Le cross docking est une technique adoptée en matière de logistique afin de réduire le temps d’approvisionnement, de limiter les coûts et de diminuer l’empreinte écologique. Les entreprises peuvent bénéficier de ses avantages lorsque le système est bien coordonné. D’ailleurs, chaque entité a le choix entre les trois types de cross-docking.